Sur un horizon de 20 à 30 ans, lorsqu’on doit déplacer entre 1000 et 5000 passagers par heure par direction aux heures de pointe, le tramway revient moins cher que l’autobus en comptant les coûts de construction et d’exploitation, estime le chercheur Pierre-Léo Bourbonnais. [associé de recherche à la Chaire Mobilité et chargé de cours à Polytechnique Montréal]
Un tramway dans l’est de Montréal, en plus d’être beaucoup moins coûteux qu’un métro automatique léger, serait avantageux pour les usagers en matière de temps de déplacement.
Dans son rapport qui sera bientôt présenté à la ministre Geneviève Guilbault, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) préconise un mode de transport en surface, sur rails, dont la première phase de 21 kilomètres et 22 stations coûterait 10,4 milliards de dollars.
La mairesse de Montréal s’est dite « très préoccupée » d’avoir appris la suspension des consultations publiques sur le projet de tramway à Lachine, une information révélée par La Presse vendredi dernier.
« Les transports structurants doivent être déployés en fonction de l’achalandage potentiel – et non des votes – si on veut que la facture présente un rapport coûts-bénéfices avantageux », argue Stéphanie Grammond.
S’ils accueillent « favorablement » l’offre bonifiée du gouvernement Legault pour financer le transport collectif, les maires du Grand Montréal jugent toutefois qu’elle reste « largement insuffisante » pour maintenir et relancer les services, ce qui les place devant des « choix douloureux ».
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