2022 04 18
INFOLETTRE
Mot de notre Vice-président
La défense du projet de tramway par le maire Marchand à Québec …
Un exemple dont devrait s’inspirer la mairesse Plante.
Les rebondissements dans la saga du tramway de Québec, du troisième lien et du financement des transports collectifs ont démontré l’importance pour les élus municipaux de défendre leurs positions fermement face au gouvernement Legault.
Depuis des mois, ce dernier montre beaucoup plus de sensibilité à défendre le troisième lien plutôt que le projet de tramway et, de façon générale, à l’intégration d’un projet de transport collectif structurant dans un milieu densément peuplé. Le maire Marchand a tenu le fort et même obtenu l’appui de l’Union des municipalités à qui il a demandé de faire front commun. Le premier ministre Legault a fini par reconnaître le bon droit du maire Marchand dans le dossier du tramway. Restent les dossiers ardus du troisième lien et du financement des transports collectifs.
Pendant ce temps, à Montréal, la mairesse et son équipe font semblant de ne pas entendre les dénonciations de l’ARTM, de la STM, d’Exo, d’un grand nombre de spécialistes en urbanisme, en transport collectif et en finances publiques ainsi que plusieurs regroupements de citoyens incluant le CEM-E, contre le REM de l’Est. Pire encore, elle se contente de quémander une place auprès des véritables décideurs que sont CDPQ Infra et le Gouvernement du Québec. Cette stratégie affaiblira le réseau de transport collectif de Montréal et les finances publiques.
De plus en plus de voix s’élèvent dans les différents quartiers visés par le REM pour dénoncer ce mauvais projet et exiger que d’autres alternatives comme le tramway, le prolongement du métro et de meilleures interconnexions avec le réseau de transport public actuel soient étudiées. Mais plus encore, c’est le modèle d’affaires de CDPQ Infra qui doit être remis en question.
Nous rêvons du jour où la mairesse Plante et son entourage imiteront le maire Marchand et dénonceront les innombrables vices du REM de l’Est, de façon à générer une véritable consolidation du réseau de transports collectifs plutôt que s’accommoder de son affaiblissement aux mains d’un cannibale qui dévitalisera le service local en accaparant la part du lion des ressources financières dévolues au service public.
Daniel Chartier
Vice-président CEM-E
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